PlayTime #3
14 salles associatives réunies autour de 25 films et plus de 120 séances, du 3 au 20 mars 2018
> Téléchargez le programme complet de l'édition 2018 (PDF)
Les éditoriaux
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Les éditoriaux
Les invité·es
Christian Rouaud (réalisateur) • Walid Mattar (réalisateur) • Erwan Cadoret (enseignant cinéma) • Yann Le Quellec (réalisateur) • Laurent Lavolé (producteur) • Marc Olry (distributeur) • Christian Sonderegger (réalisateur) • Jacob « Coby » Hunt (protagoniste du film Coby) • Jérôme Baron (Directeur artistique du Festival des 3 Continents) • Nicolas Thévenin (enseignant cinéma, revue Répliques) • Katia Suarez (membre de l’équipe du Festival du Cinéma Espagnol) • Emmy Marchesse (intervenante jeune public)...
Christian Rouaud (réalisateur) • Walid Mattar (réalisateur) • Erwan Cadoret (enseignant cinéma) • Yann Le Quellec (réalisateur) • Laurent Lavolé (producteur) • Marc Olry (distributeur) • Christian Sonderegger (réalisateur) • Jacob « Coby » Hunt (protagoniste du film Coby) • Jérôme Baron (Directeur artistique du Festival des 3 Continents) • Nicolas Thévenin (enseignant cinéma, revue Répliques) • Katia Suarez (membre de l’équipe du Festival du Cinéma Espagnol) • Emmy Marchesse (intervenante jeune public)...
Bande-annonce
Avant-premières
Razzia de Nabil Ayouch | ||
Le Plaisir du désordre de Christian Rouaud | ||
Cornélius, le meunier hurlant de Yann Le Quellec | ||
Vent du nord de Walid Mattar | ||
The Third murder de Hirokazu Kore-eda |
Grands Classiques, carte Blanche à Erwan Cadoret : Cinéma de genre européen
Dans le cadre de PlayTime, Erwan Cadoret, docteur en études cinématographiques et enseignant en lycée, s’est vu confié une carte blanche autour de 3 "Grands Classiques". Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le cinéma européen se relève très rapidement d’une période qui faillit lui être fatale sur le plan de la liberté artistique. Entre 1950 et 1970, une nouvelle génération de réalisateurs et d’acteurs apparaissent dans la plupart des pays, oeuvrant dans deux tendances qui peuvent sembler très différentes, voire opposées, mais qui se révèlent en réalité complémentaires : d’un côté, le "cinéma d’auteur", célébré par les festivals et la critique ; de l’autre, le "cinéma de genre", moins considéré mais qui connaît de beaux succès en salles. Ainsi, dans le cinéma de genre britannique des années 1950, ce sont la comédie et le film d’horreur qui dominent grâce à la forte identité des studios Ealing et Hammer. En Italie, dans les années 1960-1970, c’est le western qui tient le haut du pavé, en compagnie des variantes locales du film criminel et de la comédie. Enfin, en Espagne, la fin du régime franquiste et le relâchement relatif de la censure permettent dans les années 1970 l’émergence d’une tendance singulière du cinéma fantastique, entre films de monstres à petits budgets et réalisme magique. C’est ce "cinéma de genre" que nous vous proposons de parcourir à travers cette carte blanche, chaque film représentant un pays, une période et un genre.
L'Esprit de la ruche de Victor Erice | |
Tueurs de dames de Alexander Mackendrick | |
Django de Sergio Corbucci |
Grands Classiques, carte Blanche à Nicolas Thévenin : Derrière l'écran
Dans le cadre de PlayTime, Nicolas Thévenin, directeur de publication de la revue Répliques, s’est vu confié une carte blanche autour de 3 "Grands Classiques". Le Mépris, Boulevard du crépuscule et Mulholland Drive : trois histoires de cinéma en forme d’histoires autour du cinéma. Chacun de ces films, à sa manière, propose de regarder derrière l’écran, de se rendre en coulisses, de vivre les destinées de ceux qui font ou tentent de faire les films, de constater à quel point le cinéma aime se mettre en abyme et évoquer ce qui se cache à l’écart de sa fabrication. On pourra ainsi y croiser des scénaristes en perdition (chez Wilder) ou ployant sous les caprices d’un producteur (chez Godard), des actrices déchues (Wilder, encore) ou aimantées par le désir de gloire (chez Lynch). Tandis que Le Mépris conduit à une impasse amoureuse en filigrane d’un tournage sous le soleil de Capri, les routes hollywoodiennes, inscrites à même les titres de Boulevard du crépuscule et Mulholland Drive, mènent aux vertiges et aux faux-semblants de l’usine à rêves pour ceux qui osent les emprunter.
Le Mépris de Jean-Luc Godard | |
Mulholland Drive de David Lynch | |
Boulevard du crépuscule de Billy Wilder |
Aujourd'hui en Amérique
La sortie simultanée de deux documentaires français à la démarche proche – interroger les valeurs souvent contradictoires portées par la société américaine sur fond d’élection présidentielle – montre bien la fascination qu’exercent les États-Unis en France, mêlée aujourd’hui à l’incompréhension – et donc au besoin de comprendre – face à la victoire d’un Donald Trump. Parallèlement, trois films de fiction américains tournés au même moment mettent en scène des héritiers cabossés du rêve américain. Une programmation qui prend la forme d’une contre-mythologie de l’Amérique dont les grands espaces (tous ces films se situent principalement loin des villes) inspirent toujours autant les cinéastes.
America de Claus Drexel | |
La Route sauvage de Andrew Haigh | |
The Florida project de Sean Baker | |
We blew it de Jean-Baptiste Thoret | |
The Rider de Chloé Zhao |
Festivals
La mission SCALA depuis ses débuts travaille avec les festivals du territoire pour encourager les salles associatives à organiser des projections décentralisées : Festival des 3 Continents (39ème édition), Festival du Cinéma Espagnol (27ème édition) et Forum Visages (Films Documentaires d’Intervention Sociale - 34ème édition).
Été 93 de Carla Simón | |
Les Destinées d'Asher de Matan Yair |
Wajib - L'Invitation au mariage de Annemarie Jacir | |
Coby de Christian Sonderegger |
Plein les yeux • Programmation jeune public
L'Étrange forêt de Bert et Joséphine de Filip Pošivac et Bára Valecka | |
Mary et la fleur de la sorcière de Hiromasa Yonebayashi | |
Rita et Crocodile de Siri Melchior | |
Pat et Mat déménagent ! de Marek Beneš | |
Plein Les Yeux : les ateliers Mash-up, Stop-motion... |
Courts-métrages : Le plein de super en hiver
Dédiée au court-métrage depuis sa création en 2009, La boîte carrée est une association nomade, qui marche sur les traces du cinéma ambulant pour ce qu’il a d’ancestral, de magique et de populaire.
En été, Le Plein de super part à la rencontre du public sur les places de village, à l’occasion d’une tournée estivale de cinéma en plein air, avec une quarantaine d’étapes entre les Pays de la Loire et le Portugal. Les films projetés évoquent des thèmes variés, traités avec poésie, imagination, humour... Ils sont retenus pour leur qualité cinématographique et accessibles à tous.
Quand vient le froid, Le Plein de Super en hiver s’installe dans les cinémas, pour une séance d’environ 50 minutes, qui reprend 7 films choisis parmi la sélection 2017, agrémentés d’un court documentaire sur la tournée d’été. Ainsi, à l’aube de sa 3ème édition, la tournée marque deux arrêts en salle, à l’invitation des cinémas associatifs Atlantic à La Turballe et Le Pax au Pouliguen.
En été, Le Plein de super part à la rencontre du public sur les places de village, à l’occasion d’une tournée estivale de cinéma en plein air, avec une quarantaine d’étapes entre les Pays de la Loire et le Portugal. Les films projetés évoquent des thèmes variés, traités avec poésie, imagination, humour... Ils sont retenus pour leur qualité cinématographique et accessibles à tous.
Quand vient le froid, Le Plein de Super en hiver s’installe dans les cinémas, pour une séance d’environ 50 minutes, qui reprend 7 films choisis parmi la sélection 2017, agrémentés d’un court documentaire sur la tournée d’été. Ainsi, à l’aube de sa 3ème édition, la tournée marque deux arrêts en salle, à l’invitation des cinémas associatifs Atlantic à La Turballe et Le Pax au Pouliguen.
Le plein de super en hiver avec l'association La Boîte carrée |