USA, 1947, 2h09, VOSTF
avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore
À partir de 9 ans
avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore
À partir de 9 ans
La Vie est belle
Le décès de son père oblige un homme à reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu'il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C'est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui pour gagner ses ailes devra l'aider à sortir de cette mauvaise passe...
Il serait également réducteur de ne voir en La Vie est belle qu'une avalanche de bons sentiments car le film possède un certain goût d'amertume d'après guerre et laisse fréquemment poindre un pessimisme incontestable, contrastant et nuançant l'image que l'on se fait habituellement du cinéma de Capra. Certes, l'humanisme et l’optimisme en ressortent triomphants mais cela ne l’empêche pas de jouer sur une double lecture. Capra nous met la plupart du temps en face d'un héros pétri de faiblesses, en proie à un désespoir qui ne fait que s’accroître au fil de l’histoire, le tout se déroulant dans un cadre d’une noirceur terrible qui n'hésite pas à parler de mort, de crise économique et surtout de suicide, thème que l'on trouvait déjà dans M. Smith au Sénat et L'Homme de la rue. Georges Bailey envisage cette issue suite à la perte d’une somme de 8 000 dollars par le vieil oncle Billy, ce qui le place dans une situation financière désastreuse. Ce tableau de la nature humaine s’accompagne d’une vision particulièrement lucide sur l’ingratitude de l’existence et sa nébulosité ponctuelle. Par ailleurs, le film évoque de façon très juste et réaliste des problèmes de l'Amérique de l'entre-deux-guerres, de la crise économique de 1929 à l'entrée dans le deuxième grand conflit mondial de l’histoire en passant par la description du pays sous la présidence de Roosevelt.
David Nivesse
Séances
Ce film a été programmé en 2017 et en 2018 dans les cinémas associatifs suivants :
• Préfailles, Cinéma L'Atlantique
• Vallet, Cinéma Le Cep
• Sainte-Marie-sur-Mer, Cinéma Saint-Joseph
• Bouguenais, Cinéma Le Beaulieu
• La Montagne, Cinéma Le Montagnard
• Rezé, Cinéma Saint-Paul
• Saint-Michel-Chef-Chef, Cinéma Saint-Michel
• Ancenis, Cinéma Eden
• Campbon, Cinéma Victoria
• Nantes, Cinéma Bonne Garde
• Nantes, Le Cinématographe
• Divatte-sur-Loire, Cinéma Jacques Demy
• Saint-Étienne-de-Montluc, Montluc Cinéma
• Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Cinéphil
• Saint-Nazaire, Cinéma Jacques Tati
• Le Pouliguen, Cinéma Pax
• La Turballe, Cinéma Atlantic
• Préfailles, Cinéma L'Atlantique
• Vallet, Cinéma Le Cep
• Sainte-Marie-sur-Mer, Cinéma Saint-Joseph
• Bouguenais, Cinéma Le Beaulieu
• La Montagne, Cinéma Le Montagnard
• Rezé, Cinéma Saint-Paul
• Saint-Michel-Chef-Chef, Cinéma Saint-Michel
• Ancenis, Cinéma Eden
• Campbon, Cinéma Victoria
• Nantes, Cinéma Bonne Garde
• Nantes, Le Cinématographe
• Divatte-sur-Loire, Cinéma Jacques Demy
• Saint-Étienne-de-Montluc, Montluc Cinéma
• Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Cinéphil
• Saint-Nazaire, Cinéma Jacques Tati
• Le Pouliguen, Cinéma Pax
• La Turballe, Cinéma Atlantic